Coloration végétale: mode d’emploi
100% naturelle, elle s’impose tant pour l’environnement que pour notre santé
COMMENT AGIT LA COLORATION VÉGÉTALE ?
Exclusivement composée de plantes, de fleurs, d’écorces et d’eau.
Elle enrobe délicatement le cheveu de ses pigments, sans en modifier sa structure.
Un véritable soin colorant, qui magnifie votre chevelure application après application.
Son utilisation
POSSIBILITÉS ET LIMITES DE LA COLORATION VÉGÉTALE
En termes de reflets et nuances, la coloration aux plantes permet de :
- foncer la chevelure d’un ou plusieurs tons
- parer les cheveux de reflets intenses et lumineux : reflets dorés, cuivrés, rouges…
- couvrir complètement les cheveux blancs
- créer un effet de méchage naturel en profitant de leur transparence
En revanche, la coloration végétale ne comporte aucun ingrédient synthétique : elle ne peut éclaircir le cheveu.
Les temps de pose des tons foncés sont parfois plus longs et le résultat propre à chaque cheveu ; le résultat de la première application est davantage aléatoire.


Sa provenance
Exclusivement de plantes tinctoriales !
On en utilise soit la racine, soit les feuilles ou encore leurs baies, les pétales et le pistil des fleurs.
Certaines plantes contiennent des pigments naturels qui permettent d’obtenir des teintures, mais aussi des peintures ou des colorants.
Ces plantes sont séchées au soleil puis broyées en une poudre très fine.
On mélange ces extraits avec de l’eau chaude que l’on peut enrichir d’huile végétale.
Les principes de la coloration aux plantes
Non aggressive, c’est le henné qui s’accroche aux parois du cheveu et remplit les écailles de celui-ci.
Cette réaction physique de surface se fait par polarisation, une charge négative est toujours attirée par une charge positive.
Les pigments de la coloration aux plantes, mélangés au henné, ne font que modifier la couleur d’origine du henné.
C’est pour cela que l’on travaille souvent en deux temps.
- Une première couche de henné couvre la surface du cheveu
- Une seconde couche de pigments naturels provenant de colorations aux plantes en modifie la couleur.
Pour les tons blonds, on peut travailler avec du henné neutre qui permettra aux autres plantes tinctoriales de s’accrocher sur la première couche de henné neutre.
Les tons seront plus transparents que si on avait travaillé sur du henné cuivré.
Cette technique est très intéressante pour les tons clairs. Plus les couches s’accumulent, plus profond sera la coloration. C’est un peu le même effet qu’une gouache. La première couche est souvent encore transparente, mais les couches successives intensifient le ton.
Coloration oxydante
Comment fonctionne une coloration chimique ?
Contrairement à la coloration naturelle, la coloration chimique agresse la cuticule qui est la paroi externe protectrice du cheveu. Une fois à l’intérieur du cortex, qui est la structure primaire de la tige du cheveu, la coloration chimique détruit les pigments naturels du cheveu appelés mélamine et opère une réaction chimique qui fournit une nouvelle couleur au cortex dépigmenté. Cependant, une fois que la cuticule protectrice a été détruite, le cheveu est beaucoup plus poreux et devient vite terne et sec. Il est alors nécessaire d’utiliser nos huiles protectrices RENOVATOR ou REPAIR pour restaurer une protection du cheveu sans quoi, vos cheveux ressembleront à de la paille.
Coloration naturelle ou pigments de synthèse ?
La coloration aux plantes n’est pas nouvelle. Depuis l’aube de temps, l’homme a appris à reconnaître les plantes que lui offrait la nature, a maitriser les pigments naturels pour lui permettre de peindre, de dessiner, d’embellir son environnement, de teindre les textiles et les cheveux. Au début du 20e siècle, la coloration naturelle s’est fait détrôner par la coloration chimique issue de la pétrochimie, offrant plus de possibilités et réduisant surtout les couts de fabrication.
Les effets néfastes des pigments de synthèse
Cependant, depuis peu, des études scientifiques très sérieuses ont démontré la dangerosité de certains pigments de synthèse pourtant largement utilisés dans notre quotidien. L’homme a parallèlement déclenché un mécanisme de défense face à ces pigments de synthèse qui se traduit par des poussées d’allergie importantes. Plus grave, certaines études ont démontré des effets cancérigènes et mutagènes parfois irréversibles dans l’usage de pigments de synthèse sur des souris.
